Louis-Nicolas Davout, Maréchal (1804).
Duc d’Auerstadt, prince d’Eckmühl.
(Annoux (Yonne), 1770 - Paris, 1823)
Davout est le seul Maréchal De France invaincu sur le champ de bataille. Nommé par Napoléon maréchal l'hors de la première nomination en 1804, il va se révéler être le meilleur subordonné de Napoléon.
Il participe à la plupart des campagnes de l’empire et se distingue sur tous les champs de batailles. A la bataille d'Auerstadt, il bat la moitié de l'armée prussienne et l'écrase littéralement avec son seul corps d'armée, a 1 contre 3! L'hors de la bataille d'Austerlitz il soutient avec son seul corps à peine arriver d'une marche forcé de 48 heures tout l'effort de l'armée austro russe, permettant a napoléon d'effectuer son plan. Il se distingue également a Eckmühl, Wagram et pendant la campagne de Russie, il est blesser 2 fois l'hors de la bataille de la Moskova et son cheval est tuée sous lui. Pendant la retraite il réussit à sauver les restes de son corps d'armée pourtant placé en arrière garde.
Mais le maréchal était également un homme très intelligent et très cultiver, il méditait chacune de ses actions le plus profondément possible, ne laissant rien au hasard. Toujours droit et juste avec ses hommes, ne leur imposant rien qu'il ne s'imposer déjà à lui même. En 1812 Napoléon lui confia la tache colossale pour l’époque de former la 2eme grande armée et ses talents d'organisateurs lui permirent de rassembler 600.000 hommes afin d'envahir la russie.
Il fut un des rares à défendre son point devant l’empereur, lui déconseillant par exemple l’invasion de la Russie, prévoyant le désastre d’une telle entreprise. Sous son commandement il interdit toute forme de pillage a ses soldats, il fut un des très rares à agir ainsi. Se désintéressant profondément des richesses, c’était avant tout un homme de devoir comme le prouve sa conduite en 1814, alors enfermer a Hambourg avec seulement 6.000 hommes, il tient la forteresse pendant plus d’un an, soutenant les assauts répétés des armées coaliser plus de 10 fois supérieures, même après l’abdication de Napoléon, il refusa de se rendre et poursuivit le combat.
Il fut le seul maréchal qui ne prêta pas serment a louis XVIII et refusa même de le rencontrer, se retirant dans ses terres après avoir accepté l’ordre direct du roi de cesser le combat. Il revient soutenir Napoléon pendant les 100 jours. Il fut également le seul à défendre le Maréchal Ney l’hors de son procès. Apres une période de liberté surveiller juqu'en 1817 il retourna vivre dans son château avec ses enfants jusqu'à sa mort.